16.04.19 in ambassadeurs
colin bates
quel est ton parcours, qu’est ce qui t’a amené jusqu’ici ?
lorsque j’ai commencé à danser j’avais à peine 7 ans, je suis arrivé à la danse par pure sérendipité, une de mes amie suivait des cours de danse, j’ai eu envie d’essayer, de l’accompagner dans cette petite salle de danse toute simple, je ne prenais pas cela au sérieux au départ. et puis les compétitions de danse se sont présentées, me challengeant un peu plus, me donnant envie de tenter ma chance à broadway. j’ai eu l’immense chance d’avoir des parents qui acceptent de m’emmener à new-york. tous les parents ne laissent pas la chance à leur enfant de poursuivre un rêve, de partir en tournée pour une comédie musicale. au fil des projets ma préférence est finalement allée au jeu d’acteur, j’ai trouvé mon terrain de jeu.
quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans tes métiers ?
quand j’avais 17 ans, j’ai rencontré le réalisateur et metteur en scène d’opéra peter sellars (à ne pas confondre avec le génialement drôle peter sellers), peter a cru en moi, il m’a guidé et inspiré, il m’a recommandé des livres, m’a envoyé en espagne pour assister aux répétitions de perséphone par exemple. c’est quelqu’un de particulièrement attentionné, il pense à tout. nous sommes toujours en contact, il m’a encore donné à lire dix livres il y a quelques jours. il a cette faculté de rendre l’impossible nécessaire, j’admire particulièrement sa capacité à nous faire nous interroger au delà du visible.
quel compliment aimerais-tu entendre où ré-entendre sur ton travail ?
être acteur, c’est avant tout savoir exercer la solitude, il faut avoir confiance en soi, construire ses propres certitudes, si tu ne te complimentes pas d’abord toi-même comment peux tu recevoir ceux des autres ? entendre que je suis dans la bonne direction de la part d’un réalisateur constitue déjà un immense compliment. travailler une seconde fois avec un metteur en scène - comme michael michetti avec qui je viens de terminer de jouer la pièce judas kiss - est aussi un incroyable encouragement.
la ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
c’est très difficile de choisir entre l.a., new york, londres et paris. chacune de ces villes m’inspire d’une façon différente. la proximité de la nature de l.a., l’énergie humaine incomparable de new york, londres qui est mon héritage paternel, et enfin, paris que j’adore, pour son architecture et le fait que l’on puisse la traverser en une heure à peine à pied, comme on traverserait un village.
lorsque j’ai commencé à danser j’avais à peine 7 ans, je suis arrivé à la danse par pure sérendipité, une de mes amie suivait des cours de danse, j’ai eu envie d’essayer, de l’accompagner dans cette petite salle de danse toute simple, je ne prenais pas cela au sérieux au départ. et puis les compétitions de danse se sont présentées, me challengeant un peu plus, me donnant envie de tenter ma chance à broadway. j’ai eu l’immense chance d’avoir des parents qui acceptent de m’emmener à new-york. tous les parents ne laissent pas la chance à leur enfant de poursuivre un rêve, de partir en tournée pour une comédie musicale. au fil des projets ma préférence est finalement allée au jeu d’acteur, j’ai trouvé mon terrain de jeu.
quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans tes métiers ?
quand j’avais 17 ans, j’ai rencontré le réalisateur et metteur en scène d’opéra peter sellars (à ne pas confondre avec le génialement drôle peter sellers), peter a cru en moi, il m’a guidé et inspiré, il m’a recommandé des livres, m’a envoyé en espagne pour assister aux répétitions de perséphone par exemple. c’est quelqu’un de particulièrement attentionné, il pense à tout. nous sommes toujours en contact, il m’a encore donné à lire dix livres il y a quelques jours. il a cette faculté de rendre l’impossible nécessaire, j’admire particulièrement sa capacité à nous faire nous interroger au delà du visible.
quel compliment aimerais-tu entendre où ré-entendre sur ton travail ?
être acteur, c’est avant tout savoir exercer la solitude, il faut avoir confiance en soi, construire ses propres certitudes, si tu ne te complimentes pas d’abord toi-même comment peux tu recevoir ceux des autres ? entendre que je suis dans la bonne direction de la part d’un réalisateur constitue déjà un immense compliment. travailler une seconde fois avec un metteur en scène - comme michael michetti avec qui je viens de terminer de jouer la pièce judas kiss - est aussi un incroyable encouragement.
la ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
c’est très difficile de choisir entre l.a., new york, londres et paris. chacune de ces villes m’inspire d’une façon différente. la proximité de la nature de l.a., l’énergie humaine incomparable de new york, londres qui est mon héritage paternel, et enfin, paris que j’adore, pour son architecture et le fait que l’on puisse la traverser en une heure à peine à pied, comme on traverserait un village.
« entendre que je suis dans la bonne direction de la part d’un réalisateur constitue déjà un immense compliment.»
comment définirais-tu ta façon d’être et de vivre ?
j’ai besoin d’être dans une satiété d’existence, je remplis ma vie d’art, de personnages différents, de nature. dès que je ne travaille pas, je pars dans la nature, c’est là que je récupère de l’énergie, c’est ce qui fait que j’aime autant los angeles. ma vie est pleine mais elle est résolument simple.
ton projet de référence?
je pense forcément à la pièce billy elliot qui fut à la fois un tournant dans ma carrière et le rôle le plus difficile de ma vie. je n’ai jamais renouvelé cet exercice de devoir jouer la comédie, danser et chanter simultanément durant trois heures d’affilé. c’était un exercice parfaitement épuisant que je considère pourtant comme un cadeau.
as-tu des rituels dans la vie?
je n’ai jamais voulu rentrer dans des schémas, cela revient pour moi à une forme de rouhne, si je me rends compte que j’ai adopté un rituel alors j’y mets fin immédiatement simplement pour avoir le plaisir d’essayer des choses nouvelles, de vivre pleinement. mon rituel serait plutôt d’être toujours curieux et en mouvement.
j’ai besoin d’être dans une satiété d’existence, je remplis ma vie d’art, de personnages différents, de nature. dès que je ne travaille pas, je pars dans la nature, c’est là que je récupère de l’énergie, c’est ce qui fait que j’aime autant los angeles. ma vie est pleine mais elle est résolument simple.
ton projet de référence?
je pense forcément à la pièce billy elliot qui fut à la fois un tournant dans ma carrière et le rôle le plus difficile de ma vie. je n’ai jamais renouvelé cet exercice de devoir jouer la comédie, danser et chanter simultanément durant trois heures d’affilé. c’était un exercice parfaitement épuisant que je considère pourtant comme un cadeau.
as-tu des rituels dans la vie?
je n’ai jamais voulu rentrer dans des schémas, cela revient pour moi à une forme de rouhne, si je me rends compte que j’ai adopté un rituel alors j’y mets fin immédiatement simplement pour avoir le plaisir d’essayer des choses nouvelles, de vivre pleinement. mon rituel serait plutôt d’être toujours curieux et en mouvement.
« dès que je ne travaille pas, je pars dans la nature, c’est là que je récupère de l’énergie, c’est ce qui fait que j’aime autant los angeles. »
le type de film qui t’énerve ?
je déteste les blockbusters hollywoodiens comme star wars ou spiderman, mais j’ai décidé que j’allais changer d’avis et les apprécier, je suis probablement passé à côté de la beauté du genre ! on est jamais à l’abri de devenir un super-héros.
un endroit de prédilection où te trouver habituellement ?
à venice beach la plupart du temps, c’est là que je prépare le mieux mes rôles, c’est presque devenu une condihon indispensable.
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
j’ai tendance à perdre tout ce à quoi je m’accroche, irrémédiablement. c’est merveilleux de posséder de belles choses - qu’elles aient une valeur financière ou non n’est pas ce qui compte - mais c’est aussi bien de ne pas y être agaché. j’aime l’idée d’une vie dans laquelle on voyage léger, sans que le poids des choses puisse m’empêcher d’avancer.
justement, qu’est ce qui a du poids dans ta vie ?
la connection avec les gens, les vrais rapports humains, c’est tout ce qui compte car c’est tout ce qui nous reste à la fin.
tes objets le gramme, quels sont-ils ? comment les portes tu ?
j’ai le bracelet câble le 9g en argent noir brossé et le bracelet ruban le 41g en argent 925 brossé, j’aime le contraste de leurs matières, je les porte en accumulation, au même poignet.
si le gramme était un film ?
il se dégage des objets le gramme une grande simplicité qui est finalement le résultat d’une technologie arhsanale, je pense à la série black mirror, quelque chose d’à la fois humain et futuriste.
je déteste les blockbusters hollywoodiens comme star wars ou spiderman, mais j’ai décidé que j’allais changer d’avis et les apprécier, je suis probablement passé à côté de la beauté du genre ! on est jamais à l’abri de devenir un super-héros.
un endroit de prédilection où te trouver habituellement ?
à venice beach la plupart du temps, c’est là que je prépare le mieux mes rôles, c’est presque devenu une condihon indispensable.
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
j’ai tendance à perdre tout ce à quoi je m’accroche, irrémédiablement. c’est merveilleux de posséder de belles choses - qu’elles aient une valeur financière ou non n’est pas ce qui compte - mais c’est aussi bien de ne pas y être agaché. j’aime l’idée d’une vie dans laquelle on voyage léger, sans que le poids des choses puisse m’empêcher d’avancer.
justement, qu’est ce qui a du poids dans ta vie ?
la connection avec les gens, les vrais rapports humains, c’est tout ce qui compte car c’est tout ce qui nous reste à la fin.
tes objets le gramme, quels sont-ils ? comment les portes tu ?
j’ai le bracelet câble le 9g en argent noir brossé et le bracelet ruban le 41g en argent 925 brossé, j’aime le contraste de leurs matières, je les porte en accumulation, au même poignet.
si le gramme était un film ?
il se dégage des objets le gramme une grande simplicité qui est finalement le résultat d’une technologie arhsanale, je pense à la série black mirror, quelque chose d’à la fois humain et futuriste.
« j’aime l’idée d’une vie dans laquelle on voyage léger, sans que le poids des choses puisse m’empêcher d’avancer. »